29 août 2007
Vers...
Elle écoute le vent dans les branches
Elle sent la mousse du sous bois
Elle touche des yeux l’aube blanche
Elle goûte avide, les bras en croix
Le printemps est loin pourtant la sève monte
Veines de sang affluent comme un torrent
Dans ce corps si las, dans ce coeur si sombre
Miel de la vie, comme un buisson ardent…
Elle suit du regard des nuages en course folle
Elle s’épuise les mains à prier pour rien
Elle attend un signe, une vaine parabole
Mais de tout cet amour, l’Amour est vain
L’hiver est là bientôt, les oiseaux quittent le nid
Il faut lever les yeux pour voir encore plus loin
Tel un marin perdu elle regarde à l’infini
Elle accepte enfin de tendre les deux mains
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