Stardust nous ramène...
Des poussières d’étoiles à la maison
Particules incrustées dans l’aerogel (bleu) lors d’essais en laboratoire. (NASA/JPL) |
L es échantillons de poussières cométaires et de poussières d’étoiles collectés par la sonde Stardust doivent revenir sur Terre dimanche prochain, le 15 janvier. Si tout se passe bien, si les scientifiques récupèrent comme prévu les échantillons, les internautes seront sollicités pour aider à identifier les grains de poussières stellaires prisonniers de la mousse mise au point pour l’occasion. L’équipe d’Andrew Westphal va lancer le projet Stardust@home, sur le modèle du SETI@home, qui met à profit les capacités non utilisées des ordinateurs personnels pour construire l’équivalent d’un supercalculateur. Cette quête des poussières stellaires doit commencer au printemps 2006. Les personnes intéressées peuvent déjà se faire connaître via le site de Stardust@home (pre-registration). Dernières news : STARDUST RETURN CAPSULE SUCCESSFULLY LANDS IN UTAH
Les panneaux collecteurs de Stardust étaient équipés d’un matériau léger et résistant, l’aerogel, composé à 99% de vide, pour piéger les particules. D’un côté les panneaux ont récolté des débris cométaires, de l’autre ils ont collecté des poussières du milieu interstellaire afin de récupérer des grains éjectés par des étoiles en fin de vie. Les chercheurs espèrent récupérer 45 grains de poussière d’étoile. Le problème est de localiser ces grains dans les cavités de l’aerogel. Problème qui était entièrement en suspens lorsque Stardust est partie en 1999.
Andrew Westphal, de l’Université de Berkeley, et David Anderson, directeur du SETI@home, ont élaboré un projet de recherche partagée pour mener à bien cette tâche. Ils ont créé un ‘’microscope virtuel’’ qui va permettre aux internautes volontaires de scanner les 1,5 million de clichés que les scientifiques pensent tirer de l’aerogel. Il ne s’agit pas seulement de laisser son ordinateur tourner : les volontaires devront examiner les clichés à l’aide de ce ‘’microscope virtuel’’. Pour cela Westphal prévoit de faire d’abord passer une série de test aux volontaires pour vérifier leur efficacité.
Chaque image sera vue par quatre participants. Pour une personne seule, regarder chacune des images 4 fois représenterait 30.000 heures de travail, estime Westphal. Si au moins deux personnes pensent voir un grain de poussière stellaire, l’image sera montrée à 100 autres volontaires. Si 20 rapportent la même observation, les chercheurs de l’Université de Berkeley se pencheront à leur tour sur les clichés.
Cécile Dumas
(13/01/06)
NASA's Stardust sample return mission returned safely to Earth when the capsule carrying cometary and interstellar particles successfully touched down at 2:10 a.m. Pacific time (3:10 a.m. Mountain time) in the desert salt flats of the U.S. Air Force Utah Test and Training Range.
+ Full Story
+ Jan 14: Stardust Just Hours From Landing
+ Jan 12: Stardust on Final Approach
+ Stardust's Final Hours
+ Return Capsule Timeline
+ Flash Feature
+ Jan 5: Stardust Successfully Performs Maneuver