Le Plaisir...
La quête du plaisir
Nous avons finalement perdu le plaisir des sens ainsi que toutes ses subtilités pour préférer un plaisir cérébral, immédiat et efficace. Désormais c’est très tendance et les moyens d’y parvenir ne manquent pas (programmes interactifs, grandes variétés de pilules, stimulations des zones cérébrales) Avec le temps, le plaisir est devenu de plus en plus programmable, calculable, dosable, instantané, puissant… mais parallèlement un sentiment d’éternelle insatisfaction grandit dans les esprits… C’est comme si nous avions oublié que le plaisir n’était pas seulement rattaché à notre cerveau mais plutôt à tout notre être, à tout ce qui nous entoure… Alors respirez à pleins poumons, ouvrez les yeux, touchez, sentez, goûtez pendant que nos sens nous le permettent encore!
Le plaisir des petites choses
Si l’on retrouvait le plaisir d’apprécier les choses simples et naturelles, sans complexe, sans crainte, sans ambition ni idéalisme, juste là sur le moment en toutes circonstances. Le souffle du vent dans les branches, le paysage blanc de neiges, le murmure de la pluie, le sourire d’une amie au loin, les pétales d’une fleur qui exhale son tendre parfum, la délicate saveur d’un fruit gorgé de soleil, la douceur qui alimente notre âme. Toutes ces petites choses qui nous permettent d’oublier le monde et nous permettent de faire vivre notre univers intérieur.
Le plaisir: le remède de nos maux.
C’est «Le Plaisir», en lui-même, qui dicte nos comportements. Et dans ce domaine, chacun voit midi à sa porte. Mais comment pourrait-il en être autrement?!! Le plaisir n’est-il pas le carburant de notre humanité? Une sorte de soupape nous permettant d’évacuer toutes les tensions accumulées?… La question est de savoir si nos plaisirs vont justement évoluer avec le temps? Vont-ils être modelés par les nouveautés technologiques? Allons-nous «prendre le temps» de les rechercher, de les savourer, de les apprécier? Allons-nous perdre l’usage de certains sens (le goût, l’odorat) pour en privilégier d’autres (la vue, le toucher, l’ouie)? Et puis, accéder à certains potentiels de notre cerveau n’est-il pas quelque part une forme de plaisir?…